mercredi 16 octobre 2013

Ne rien tenter le premier soir, c'est gentleman. Le deuxième soir, c'est vexant...


Lorsque j'ai réussi à obtenir ce premier rencard, je n'étais pas sure que ça en soit vraiment un. Mais le déroulement de la soirée m'avait ôté tous mes doutes quant à la nature exacte de ce rendez-vous. Mais quand on s'est quittés, il m'a fait la bise. J'avoue avoir été surprise, j'avais passé une très bonne soirée et j'avais l'impression que lui aussi. Soit, peut être que je ne lui plais pas. Mais comme je ne suis pas de nature à abandonner quand j'ai vraiment envie de quelque chose, je lui propose de déjeuner quelques jours plus tard et il me répond qu'il préfère un soir. Ce rendez-vous là est un rencard, j'en suis sure.
Après le resto, il me dit qu'il préfère finir la soirée chez lui plutôt que dans un bar. A ce moment, je me dit que c'est gagné. Bien naïve je suis, il ne se passera rien non plus ce soir là.
Je ne sais comment interpréter tout cela. Je ne devrais pas m'indigner qu'un mec me respecte assez pour ne pas essayer de coucher avec moi le premier soir, ni le deuxième d'ailleurs. Les garçons sont-ils à ce point goujats pour qu'on soit perturbées, voire vexées quand on en rencontre un qui nous respecte ? La société nous a-t-elle perverties à ce point, nous les femmes ?

Ou peut-être qu'il est lâche. Peut-être qu'il n'ose tout simplement pas me dire non. C'est quoi cette manie qu'on les mecs de toujours penser que le monde s'arrêtera de tourner s'ils sont honnêtes ? Pourquoi se pensent-ils si important ? Non jeune homme, je ne finirais pas en dépression si tu me dis que tu n'es pas intéressé, je passerais juste à autre chose. Oui je sais, c'est un peu dur de réaliser que le monde ne tourne finalement pas autour de toi...

Il m'est arrivée deux fois de coucher avec des mecs rencontrés en boite, juste pour la nuit. Les deux fois, j'ai été très claire sur mes intentions : je ne cherchais pas l'homme de ma vie. Les deux ont insisté pour prendre mon numéro le lendemain matin. Aucun n'a rappelé. Pourtant, je leur ai dit, "Prends le si tu veux, mais je n'attendais rien d'autre de toi qu'une nuit sympa." 
Pourquoi donc se sont-ils sentis obligés de le prendre quand même ? Comme s'ils craignaient que j'avais menti et qu'en réalité, j'allais leur cracher à la figure (ou pire encore) s'ils étaient eux aussi honnêtes en me disant que je n'étais qu'une histoire de cul.

Je ne m'explique pas cette lâcheté masculine... 
Ego surdimensionné ou volonté de ne pas blesser, sachez messieurs que les filles ne sont pas des petites choses fragiles et qu'elles peuvent affronter la vérité, même blessante. Elles préfèrent même ça plutôt que d'être prises pour des connes.

Amicalement,
Emma.

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